« Le préservatif, parlez-en comme vous voulez, mais parlez-en. »

affichelapin

En juin 2009, la Plateforme a lancé sa campagne «Le préservatif. Parlez-en comme vous voulez, mais parlez-en». Celle-ci a été relancée lors des étés 2010 et 2011.

Le préservatif, ce n’est pas facile d’en parler. Souvent, il sera laissé de côté de peur de casser l’ambiance ou de déranger… et ce, plus particulièrement dans certaines circonstances comme la fête ou les vacances, par exemple. Pourtant, il peut suffire d’une fois pour être infecté par le VIH ou une IST.

Afin de lutter contre le nombre croissant de cas d’IST détectés chaque année, la Plateforme Prévention Sida a lancé sa campagne estivale. Celle-ci propose aux jeunes de dédramatiser le fait de parler du préservatif et de l’utiliser, en les invitant à créer leur propre manière d’en parler.

Le message de cette action est : « Le préservatif. Parlez-en comme vous voulez, mais parlez-en ».

Public cible

La campagne s’adressait de manière générale aux jeunes âgés de 15 à 25 ans.
Cependant, trois sous publics ont été définis : les jeunes hétérosexuels/elles belges, les jeunes hétérosexuels/elles d’origine étrangère et les jeunes homosexuels /elles.
Une attention particulière a aussi été accordée au niveau scolaire. Ainsi la campagne visait tant les jeunes de l’enseignement secondaire général/technique/professionnel et ceux de l’enseignement supérieur universitaire ou non, que ceux en décrochage scolaire (fréquentant un service d’accrochage scolaire, par exemple) ou hors du système scolaire (les chômeurs, par exemple).

Le message

Le message de la campagne avait pour objectif d’inviter les jeunes à dépasser les freins liés à l’utilisation du préservatif ainsi que les facteurs de vulnérabilité en leur proposant non seulement, de parler du préservatif mais aussi en leur donnant les moyens de le faire. En effet, ce concept a l’avantage de pouvoir faire participer le public cible en l’invitant à créer ses propres codes K-Pote, personnalisés en fonction de ses valeurs et ses références.

Une campagne évaluée puis améliorée en concertation

Comme chaque année, la Plateforme Prévention Sida s’est entourée d’un groupe de travail composé de partenaires du secteur de la promotion de la santé ainsi que de la jeunesse, ainsi que d’un groupe de jeunes, échantillons représentatif du public cible pour mener à bien la réflexion et la conceptualisation des outils de la campagne. D’autres groupes de jeunes, représentant plusieurs sous-publiques, ont aussi participé ponctuellement au travail de conception des outils à travers des pré tests et post tests

Leur travail a consisté à améliorer la campagne réalisée en 2009/2010 en tenant compte des enseignements apportés par l’évaluation qui a été réalisée en collaboration avec l’Observatoire du Sida et des Sexualités. La prise en compte des remarques émises par les différents groupes a été le fil conducteur de la construction des outils de l’édition 2011.

Des nouveaux codes K-Potes

La volonté pour 2011 a été de trouver de nouveaux codes K-Pote pour les affiches, cartes, et pochettes, en s’inspirant notamment des codes créés en 2010 via le jeu/concours Code K-Pote et lors des animations en milieu festif. Par ailleurs, la Plateforme Prévention Sida a aussi demandé à Euro RSCG, l’agence de communication, de proposer des nouveaux codes en tenant compte des éléments mis en avant lors de l’évaluation. A partir de tous ces nouveaux codes, une sélection a été faite avec les participants au groupe de travail ainsi que leurs partenaires locaux, le groupe porteur de jeunes.

Des actions de visibilité

Une autre volonté a été d’augmenter la visibilité de la campagne en la relayant mieux via les médias et Internet notamment, mais aussi auprès du public cible en menant des actions permettant aux jeunes de participer aussi à la diffusion de la campagne. Diverses actions ont été mise en place :

  • Une diffusion plus large des cachets festifs code K-Pote a été mise en place en invitant les partenaires à commander les leurs et devenir donc autonomes avec cet outil, qu’il fallait auparavant emprunter directement à la Plateforme Prévention Sida.
  • La promotion du profil« Lapin K-Pote » sur Facebook par l’insertion d’encarts invitant à devenir son ami dans les brochures et cartes postales de la campagne. Pour rappel, cette page permet à son public de s’informer et d’avoir une interactivité avec l’association.

Les outils de la campagne

– 5 spots radio

Mettant en scène des couples en situations qui utilisent un code K-Pote pour proposer de se protéger.

– Est-ce que tu as du cellophane pour ta courgette ?
– Oui, je l’emballe tout de suite

– Tu crois pas qu’on devrait ranger le parapluie… dans le sac de couchage ?

– Peau de… ?
– banane !

– T’as vu, le gendarme, il est au garde à vous.
– Il faudra lui mettre son képi. Il va prendre froid sinon.

– Chérie, je fait quoi avec mon ficus ?
– Hé bien maintenant qu’il est grand, tu le mets en pot…

– 3 spots TV

Mettant en scène des couples en situations de prémisses ¬amoureuses qui utilisent un code K-Pote pour proposer de se protéger.

  • Un couple de jeunes hétérosexuels en boite de nuit : Peau de… ? Banane
  • Un couple de jeunes homosexuels dans une fête privée : code gestuel La chaussette
  • Un couple d’origine étrangère en vacances : code SMS

– Des affiches

Affiches différentes présentant des nouveaux codes K-Pote (en rupture de stock)

– Cartes postales

Cartes postales différentes présentant aussi des codes-K-potes (en rupture de stock)

Ressource(s) disponible(s) :