FAQ

Vos questions sur le VIH/sida

Il n’est pas possible de savoir si une personne est infectée par le VIH sur base de son aspect extérieur. En effet, dans beaucoup de cas, il n’y a pas de signes visibles lorsque l’on est infecté·e par le VIH. La seule façon de savoir si l’on est infecté·e par le VIH est de faire un test de dépistage.

Pour plus d’informations, voir Les signes du VIH/sida

Il vaut mieux ne pas partager de paille lors de consommation de drogue par inhalation. Le risque existe, mais il est faible car le VIH ne survit pas en dehors du corps humain et il faut qu’il y ait présence de sang.

Cette pratique est plus à risque pour l’hépatite C dont le virus survit longtemps à l’extérieur du corps.

Pour plus d’informations, voir L’hépatite B et C

Pour le VIH, le délai à respecter après une prise de risque est de 6 semaines pour un test classique par prise de sang. Pour un test rapide, il faut attendre 3 mois après la prise de risque. Dans les deux cas, il faut respecter les délais car les résultats ne seront pas fiables à 100% si vous le faite avant.

Pour plus d’informations, voir Le dépistage du VIH, pourquoi et comment ?

En dehors du corps, lorsqu’il est à l’air libre, le VIH ne résiste que quelques secondes et meurt donc rapidement.

Pour plus d’informations, voir Les modes de transmission du VIH

Non on ne peut pas être infecté·e avec du sang séché car le VIH ne survit pas à l’air libre. 

Pour plus d’informations, voir Comment se transmet le VIH ?

Non, on ne guérit pas encore du VIH mais les traitements actuels permettent d’empêcher la transmission du virus et de rester en bonne santé. 

Pour plus d’informations, voir Indétectable = Intransmissible 

Oui, cela est tout à fait possible. Il n’y a absolument aucun risque de transmission du VIH quand on dort près d’une personne séropositive. Le VIH ne s’attrape pas via les gestes de la vie quotidienne d’une personne séropositive : manger ensemble, travailler dans le même espace, partager le même lieu de vie, se tenir la main, donner un bisou, etc…) 

Pour plus d’informations, voir Comment se transmet le VIH ?

  • Les contacts sexuels: les rapports sexuels non protégés avec pénétration (vaginale ou anale) et faire une fellation (on parle de celui ou celle qui donne la fellation), surtout s’il y a éjaculation dans la bouche et/ou des lésions dans la bouche. Partager des jouets sexuels représente aussi un risque, mieux vaut y apposer un préservatif et bien les nettoyer après chaque usage.
  • Les contacts sanguins: utiliser du matériel d’injection usagé comporte un risque (seringues ou aiguilles de shoot, aiguilles de tatouage ou piercing mal nettoyées). Les transfusions de sang ne comportent pas de risque dans nos pays car les conditions d’hygiène sont respectées.
  • De la mère à l’enfant: lors de la grossesse, lors de l’accouchement par voie vaginale ou lors de l’allaitement, si la mère n’est pas sous traitement antirétroviral et n’a pas de charge virale indétectable.

Pour plus d’informations, voir Comment se transmet le VIH ?

Au début de l’infection, il n’y a pas toujours de symptômes. Vous pouvez éventuellement ressentir de la fièvre, des douleurs musculaires, de la fatigue, avoir les ganglions gonflés, des éruptions cutanées, des maux de gorge ou de la diarrhée. Après 1 ou 2 semaines, ces symptômes disparaissent, c’est pourquoi le meilleur moyen pour savoir si on est infecté·e par le VIH est de se faire dépister.

Ce n’est que des années plus tard, lors du stade sida, que de nouveaux symptômes liés aux maladies opportunistes apparaissent (pneumonies, tuberculose, etc.).

Pour plus d’informations, voir Quels sont les symptômes ?

Vos questions sur les IST

Pour le VIH, le délai est de 6 semaines après la dernière prise de risque pour un test de dépistage classique par prise de sang, et de 3 mois pour un test rapide.

Pour les IST, les délais d’attente sont très variables en fonction de l’IST à dépister. Suite à une prise de risque, ou si vous avez des symptômes, ou encore en cas de doute, nous vous conseillons d’aller chez un·e médecin et de demander un test de dépistage pour les IST. En fonction de votre situation personnelle, le·la médecin vous dira s’il est nécessaire de faire un test à ce moment-là et/ou s’il est nécessaire de revenir plus tard pour contrôler certaines IST.

Pour plus d’informations, voir Le dépistage du VIH, pourquoi et comment ?, Le dépistage des IST 

Il y a le VIH, mais aussi la chlamydia, la gonorrhée, la syphilis, les hépatites B et C, l’herpès et l’HPV (papillomavirus).

Il est important de se protéger contre toutes les IST et de se faire dépister en cas de prise de risque car certaines IST peuvent entraîner des complications graves comme la stérilité ou des cancers.

Pour plus d’informations, voir Les IST, c’est quoi ?

Vos questions sur les prises de risque et le dépistage

Un diagnostic tardif est un résultat positif à un test de dépistage VIH réalisé plusieurs années après la contamination. 

Le problème avec le diagnostic tardif est que la personne ignore sa séropositivité et peut donc infecter son·sa·ses partenaire·s en cas de prise de risque. De plus, cela retarde sa mise sous traitement, ce qui peut être dangereux pour sa santé. 

Pour plus d’informations, voir Le dépistage du VIH, pourquoi et comment ?

Si vous ne le sentez pas tout de suite, vous allez sans doute le voir. La présence de sperme dans le vagin ou l’anus de votre partenaire devrait également vous alerter.

Avant toute chose, il faut vérifier que le préservatif n’est pas périmé et est aux normes européennes (CE). Un préservatif périmé ou qui a été exposé à de très fortes chaleurs  peut être poreux et  peut ne plus vous protéger efficacement contre les IST. Veillez également à bien l’utiliser, car un préservatif mal placé ou mal lubrifié se déchirera plus facilement.

Attention, superposer plusieurs préservatifs ne sert à rien, cela augmente même le risque de déchirure du préservatif !

Pour plus d’informations, voir Préservatifs externe/interne

Vous pouvez nous appeler au 02/733.72.99 pour recevoir des conseils en toute confidentialité, ou évaluer votre prise de risque.

Il existe un traitement d’urgence (TPE) à prendre au maximum dans les 72h après la prise de risque, à savoir que plus le temps passe, moins le traitement sera efficace pour vous protéger du VIH. Ce traitement doit être suivi pendant un mois, puis vous aurez des prises de sang à faire régulièrement pendant 3 mois. Attention, ce traitement est prescrit par un·e médecin d’un Centre de référence VIH et ne peut pas remplacer l’usage du préservatif.

Pour plus d’informations, voir Que faire si j’ai pris un risque ?

Le risque d’être infecté par le VIH est négligeable lorsque vous recevez une fellation, même si votre gland présente des lésions. Pour la personne qui fait la fellation par contre, le risque est réel pour le VIH, surtout s’il y a éjaculation dans la bouche et/ou des lésions dans la bouche. Si vous ne savez pas si votre partenaires est infecté·e par le VIH ou pas, utilisez un préservatif lors des fellations (et pour les pénétrations vaginales et anales).

La fellation, reçue ou donnée, est à risque pour d’autres IST : hépatite B, syphilis, herpès génital, HPV, chlamydia et gonorrhée.

Pour plus d’informations, voir Comment se transmet le VIH ?, Comment  se protéger des IST ?

Il existe plusieurs possibilités pour faire un test de dépistage :

  • Test de dépistage traditionnel : dans les hôpitaux, Centres de référence VIH, centres de planning familial, centres de dépistage, maisons médicales ou chez un·e médecin.
  • Test de dépistage à résultat rapide (TROD). Si le test est positif, il doit être confirmé par un test de dépistage traditionnel (prise de sang) : dans certains Centres de référence VIH, les centres de dépistage ou dans certaines associations (Action Test).
  • Autotest : disponible en pharmacie, à faire chez soi.

Pour plus d’informations, voir Contacts utiles : Dépistages

Il n’y a pas de risque pour le VIH pour celle qui reçoit le cunnilingus ; Pour celle qui donne le cunnilingus le risque est très très faible  (sauf pendant les règles). Pour les autres IST (hépatite B, syphilis, herpès génital, HPV, chlamydia et gonorrhée), le risque est réel pour les 2 partenaires. Il est possible de se protéger en utilisant un carré de latex.

Pour plus d’informations, voir Comment se protéger des IST ?

Vos questions sur les PVVIH

Il n’y a pas de risque à côtoyer une personne vivant avec le VIH, ni à partager son quotidien. Vous n’avez pas besoin de prendre de précautions particulières tant que vous n’avez pas de rapports sexuels avec cette personne. Pour les relations sexuelles occasionnelles, portez toujours un préservatif tant que vous n’êtes pas certain·e que votre partenaire n’est pas infecté·e par le VIH.

Si par contre vous envisagez une relation intime de plus longue durée avec une personne vivant avec le VIH, n’hésitez pas à discuter de vos craintes avec elle. Elle pourra vous rassurer sur son état de santé. En effet, une personne vivant avec le VIH qui prend correctement son traitement et qui a une charge virale indétectable ne transmet plus le VIH et peut vivre aussi longtemps que quiconque. Elle peut également avoir des enfants séronégatifs.

Pour plus d’informations, voir Indétectable = Intransmissible

La première chose à faire lorsque l’on reçoit un diagnostic d’infection par le VIH, c’est de commencer un traitement antirétroviral. Le traitement empêchera le virus de se multiplier et vous permettra de vivre une vie longue et en bonne santé. Vous pourrez même avoir une vie sexuelle et intime normale dès lors que votre charge virale sera indétectable, car vous ne pourrez plus transmettre le VIH. Vous pouvez également avoir des enfants séronégatifs.

La Plateforme Prévention Sida vous propose différents services selon vos besoins : un accueil pour répondre à toutes vos questions, que vous ayez besoin d’être réorienté vers un service professionnalisé ou simplement pour être écouté ; des activités conviviales et de partage d’expérience ; des rencontres d’information sur la vie avec le VIH.

Pour plus d’informations, voir Activités pour les personnes vivant avec le VIH

Etre séropositif·ve, c’est être porteur·euse du VIH. Le virus est rentré dans le corps et a commencé à se multiplier. Une fois que l’on est infecté·e, on reste séropositif·ve toute sa vie mais on ne présente pas nécessairement de symptômes visibles.

Sans traitement, le virus se multiplie de manière incontrôlée, il détruit progressivement le système immunitaire et empêche donc le corps de se défendre contre les agressions extérieures et les dérèglements intérieurs : des maladies opportunistes se développent (pneumonies, tuberculose, etc.). C’est ce qu’on appelle le stade sida ou Syndrome d’Immunodéficience Acquise.

Pour plus d’informations, voir Le VIH/sida, c’est quoi ? 

À l’heure actuelle, malgré l’efficacité des traitements anti-VIH pour maintenir une charge virale indétectable, il existe encore un faible risque de transmission du VIH de la mère à son enfant lorsqu’elle lui donne le sein. 

C’est pourquoi, il est fortement recommandé aux femmes séropositives de nourrir leur bébé avec du lait en poudre.  

Malgré tout, si pour des raisons diverses (culturelles, sociales, etc…), vous désirez donner le sein à votre bébé, parlez-en à votre médecin. 

Pour plus d’informations, voir Comment protéger son enfant durant la grossesse ?

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    La Plateforme Prévention Sida peut vous envoyer gratuitement quelques préservatifs chez vous. Cette offre est uniquement valable pour des envois en Belgique car la Plateforme Prévention Sida est une ASBL belge ayant une mission sur le territoire de la Communauté française de Belgique. Notre mission n’est donc pas internationale.